Review
Label : Dunose Productions
CHLORINE FREE est une belle surprise dans le panel jazz -funk français ! Teinté d’electro, ce sextet français a su développer un univers groovy imparable et efficace. Ce disque est inclassable et insaisissable : on navigue entre science du groove ( la touche funk), vent de liberté et virtuosité des solistes (l’esprit jazz) et réel travail sur la production et l’expérimentation dans le traitement sonore ( la touche électronique). Les solos sont à tomber, les arrangements fins et délicats, et franchement c’est un très bon moment de musique !
Le premier titre « Hard funk » nous fait évidemment penser à leur mentor Herbie Hancock, gros titre jazz funk où le flutiste (déchaîné façon Herbie Mann) se fait une belle part d’envolée sur la fin du morceau. Le deuxième titre « D’Fish » est un titre plus nu soul avec des breakbeats, une batterie basse binaire, agrémenté d’un phrasé hip hop de l’excellent Raashan Ahmad. On passe de l’influence jazz à un hip hop des années 80’s dans le même mouvement. Sur le troisième titre « Let’ rock » ce sont les synthés futuristes et les samples de DJ Doc Jone (DJ du groupe) qui s’expriment : un orgue Fender Rhodes, un clavinet et les deux pianistes du groupe se rendent la réplique sur un groove percutant basse batterie bien posée. Un trombone (Pierre Faure) peut prêter main forte. Mais le maître de cérémonie, c’est bel et bien le bassiste Virgile Lorach. Il a su créer le style, le son de ce groupe … et appeler un ami : Booster pour faire le mixage final qui sonne electro-jazz ! Et oui Booster est dans le coin, et l’album est du niveau de ses anciennes productions.
A noter aussi, une apparition de Black Sifichi artiste spoken word écossais/américain (mais pas que également Dj, performer et slameur) sur « 0800 », qui a déjà collaboré avec la scène hip hop, free jazz, dub, et électro en France et à l’étranger avec un petit côté « Beasties Boys » par moment. Ici son phrasé grave et flippant nous fait penser à Vincent Price sur « Thriller »
Les treize titres passent tout seuls, les samples sont intriguants, les claviers assurent, le groove funky est partout ! Bref, un album à posséder pour tout passionné du genre qui se respecte ! Au final sept types brillants à suivre de près ! Souriez, vous avez le dentifrice qu’il vous faut !
Un son ciselé et tranchant, plus besoin de lorgner vers l’afro-beat new yorkais…
Chlorine Free : L’avenir du jazz-funk français ! De l’inventivité, de l’audace, le tout servi avec une incroyable virtuosité… et un bassiste dont le groove pourrait bien à lui seul mener le groupe au sommet !
LA Révélation ! Des lignes de basse venues d’un autre monde, un groove à faire lâcher son déambulateur ! Un éclectisme qui amène l’auditeur à attendre avec impatience le prochain morceau pour prendre une nouvelle baffe!
Et le tout sans chlore…Chlorine Free, c’est bon mangez en!
Chlorine Free je l’ai découvert par pure hasard au Duc des lombard début mars 2012 pour ma première sortie avec la femme que j’aimerai toute ma vie… Apres je l’ai revu encore par hasard en premier partie de Roy Ayers début septembre a la villette pour l’anniversaire de cette Merveilleuse Femme… Mais hélas depuis … peu être la revoir pour ce concert du 19 janvier que je ne louperai pour rien au monde car elle et moi étions tombé sous le charme de l’incroyable music du groupe… Le pure sont groove nous a fais chavirée… et par chance il joue sur Houille le 15 juin à côté de chez moi pourrais encore le revoir…
En tout cas il aura marqué ma vie. Et j’aimerai lui faire dédicacer l’allume en mémoire de cette Femme si je n’arrive pas à la reconquérir…
Délaissé depuis les années 70, le jazz funk avait besoin d’un coup de pied au cul. La peur de se confronter aux maîtres Hancock, Cobham, Clarke (et bien d’autres) explique peut être la frilosité des musiciens.
Les avancées technologiques en matière de musique électronique, mises en exergue par des Squarepusher, Flanger et autres Bill Laswell, auront permis aux Chlorine Free de rafraîchir le genre. Basse rêche et groovy, claviers hancockiens, beats électroniques, scratch distillés avec précision et parcimonie, cuivre profond. Savant mélange exécuté avec talent par des musiciens qui ne se volent jamais la vedette. Pour parachever l’affaire, Booster produit l’album, apportant son savoir faire en matière de production (dont on a pu se délecter dans le sublime « Slow is beautiful » et dans le groovy « Loops in release », deux monuments). Communicatifs en live, on a récemment pu les admirer jouer du tabouret électronique au Duc des Lombards. Ce serait dommage de manquer ça.
Quel soulagement de constater qu’il y a encore du beau monde sur la scène funk française! Les influences se mélangent: on retrouve les Headhunters mais aussi Lettuce etc… et quand ça vire au hip hop, c’est digne de Jay Dee!! Le tout dans une ambiance bien particulière qui n’appartient qu’au groupe. La découverte de l’année fo’ sure!! FUNK’S NOT DEAD!!
Chlorine Free est la parfaite fusion entre le jazz et le funk pour un son spacial et envoûtant porté par la guitare et la flûte traversière. Cela fait longtemps qu’on n’avait pas entendu une telle source d’inspiration de la part d’un groupe de jeunes musiciens français ! En live, ils sont encore plus impressionnants et dégagent une atmosphère unique qui vaut vraiment le détour !
Ce groupe est une pépite!
Un savant mix de funk, jazz, bien moderne, Avec des potes danseurs on balance ce son pour se donner la pèche et envoyer les moves, la musicalité est top.
Quand au morceaux plus posés, c’est l’idéal dans une ambiance feutré et un bon verre entre amis.
je vous recommande l’album. 🙂